Compagnons de guerre, les quêtes en ces temps de bitures sont multiples.
L’ennemi guette et traque chacune de nos faiblesses. Hier encore, alors que je faisais la découverte de mon corps de lycéenne de 18 ans (aaah, v’la qu’ça recommence, va t’en ! main salace !), je découvrais une profusion de poil à la base de mon coup : une barbe !
Le réveil fut donc assez traumatisant mais il fallait me rendre à l’évidence: l’ennemi monte en puissance et en vilénies, n’hésitant pas à empoisonner les rations de bière !
Du poison, OUI ! Le ravitaillement bien qu’apparemment identique à l’habitude comportait cette fois une bouteille supplémentaire dont l’étiquette rouge sang arborait fièrement: PICON.
La nature même de ce flacon, anodin en apparence, en disait long sur la détermination de l’ennemi :
Il est sur tous les fronts ! Et peut-être même déjà dans ton cul !
Devant l’imminence du danger, il me fallait agir, et vite ! Cette guerre ne peut pas se mener en solitaire (pas même avec la double personnalité d’un Légionnaire Para et d’Alizée).
Il me faut une troupe aguerrie, des fous furieux capables de supporter les souffrances et surtout les hallucinations de la guerre (aussi monstrueuses peuvent elles être !).
Un seul choix s’impose donc : EPO