Alors que le Haveuse, le super croiseur de olduwarndt, glissait dans l’obscurité de l’espace profond, pointé comme une flèche, encore à plusieurs années lumières, d’une planète depuis longtemps visée.
- Tous les systèmes sont opérationnels pour la bataille, commandeur.
Annonça la voix de l’officier des communications dans le puits bâbord.
- La force d’attaque se regroupe
- Très bien lieutenant. (Olduwarndt hocha la tête) Prévenez- moi quand la synchronisation sera terminée.
...
- commandeur ?
- Oui amiral ?
L’amiral Tana, essaya de déceler la moindre trace de cette tension, qu’elle éprouvait elle-même, sur le visage de olduwarndt.
Mais à supposer qu’il en ressent quelqu'once, il se gardait bien de le montrer.
- Amiral Tana commencez le compte à rebours.
Dit il, d’un ton calme comme s’il commandait le menu de son dîner.
- Commandeur. Oui, commandeur
Tana se retourna vers un groupe d’hologrammes à l’échelle ¼, qui attendaient leurs ordres, dans la nacelle de projection du pont arrière.
- Messieurs… préparez-vous. Commandeur : trois minutes.
Le commandeur Briceduwarndt acquiesça
- Bien reçu haveuse.
L’hologramme crépita brièvement et s’effaça à la seconde même ou Tana porta son attention vers un autres commander.
- Commandeur Airduwarndt : quatre minutes
Le deuxième commandeur de la grande flotte de répression du Warndt format un « W » avec les doigts de sa main gauche : geste ancestral de victoire… et disparut à son tour.
Tana consulta son bloc de données.
- Commandeur Dafduwarndt ?
- Nous sommes parés, répondit il aussi tôt
Sur ces visages, réduits au quart, les détails n’étaient jamais très nets, mais l’expression qui se lisait sur le visage de Dafduwarndt, ne laissait aucun doute. L’homme était assoiffé de sang.
Olduwarndt jusqu’alors silencieux :
- Mon ami, nous sommes en guerre.
- Je connais mon devoir, grand commandeur
- En es tu sûr ?
- Oui. Je me dois au Warndt et à vous, ainsi qu’aux vaisseaux et aux équipages que je commande.
- Parfais. En d’autres termes, tu te dois aux vivants et non aux morts.
…
- Les fortunes de la guerre vont et viennent, mais plus que nous ils en payeront le prix.